LES ORIGINES DU REIKI ET LE REIKI DES ORIGINES… (2)

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Le substrat avant l’Ère Meiji

Nous allons brièvement survoler le paysage «spirituel» du japon car les japonais sont des spécialistes du syncrétisme! Et tous les moments de la vie sont sacralisés. L’influence bouddhiste est évidente. On peut supposer sans hésiter, que Mikao Usui étant un chercheur, un esprit curieux, qu’ il ait été influencé par tous ces courants

Nous allons brièvement aborder ces socles de la pensée japonaise, sur lesquels se sont gréffés la pensée « Reiki ».

En premier le Bouddhisme, puis le Shintoïsme, le Shinto d’état, le Shingon, le Tendaï, le Shugendo, et in fine, le zen. Afin de mieux comprendre « l’esprit » du Reiki de Mikao Usui.

LE BOUDDHISME

C’est un peu prétentieux d’essayer de partager en si peu de pages, mais je vais tenter l’expérience. C’est le socle des pratiques spirituelles du japon avec les religions natives. 

N’oublions pas que les japonais sont les champions du syncrétisme, il y aura le bouddhisme Shingon, le bouddhisme Shinto, etc…

Le Bouddhisme est issu des enseignements de Siddhârta Gautama l’Éveillé, considéré comme le Bouddha historique.

Les années de la naissance et de la mort de Siddhârta Gautama ne sont pas certaines; il aurait vécu au VIe siècle av. J.-C., à peu près quatre-vingts années, mais les traditions ne s’accordent pas à ce sujet. La plus ancienne le fait naître en 624 av. J.-C. et atteindre le Nirvana en 544 av. J.-C.
Les Thaïlandais font débuter le calendrier bouddhique en 543 av. J.-C., un an après sa mort. Les spécialistes occidentaux de l’Histoire de l’Inde ancienne, quant à eux, s’accordent pour situer la vie du Bouddha plutôt au Ve siècle av. J.-C.

Né selon la tradition, à Kapilavastu (Népal) de la reine Maya, décédée sept jours après sa naissance et du roi Suddhodana, il avait pour nom Gautama. Il appartenait au clan Sakya (ou Shakya) de la caste des kshatriya (nobles-guerriers), d’où son surnom de Shakyamuni, «le Sage des Sakya».

C’est le nom principal que la tradition du Mahayana lui donne – Bouddha Shakyamuni et par lequel on le distingue des autres Bouddha. Il est aussi appelé Siddhârta Gautama. 

La vie du Bouddha est riche en légendes décrivant des miracles et des apparitions divines. Mais c’est seulement trois cents ans après sa mort qu’elle commence à être connue par des textes, en même temps que ses enseignements, grâce à l’Empereur Ashoka qui en fait la promotion sur toute l’étendue de son domaine et envoie des missions à l’étranger pour la propager. L’idée lui en est venue suite à la vue des massacres incessants dus aux guerres entre les petits royaumes de l’Inde, et qui soudain lui sont devenus insupportables, il est question d’une bataille particulière ou le fleuve était devenu rouge du sang des égorgés ce qui provoqua sa prise de conscience.

 Après la mort du Bouddha des divergences menèrent à un schisme, et ce encore sous le règne d’Ashoka,

On distingue deux courants :

Les conservateurs ou le Petit Véhicule «Hinayana» 

Souhaitant se rapprocher le plus possible de l’enseignement du Bouddha, privilégiant la Libération individuelle, nommée «le sentier étroit» 

Et les «modernes» ou  Le Grand Véhicule ou «Mahayana» 

Prônant  la Libération Universelle et une plus grande accessibilité aux fidèles.

Les premiers ne veulent ou ne peuvent enseigner et souhaitent se libérer le plus possible, les seconds veulent sauver les autres!

Le concept est développé dans le Sutra du Lotus (texte) un des sutras sinon le plus important du Bouddhisme: 

Il n’y a qu’une Voie, mais différents véhicules y mènent.

C’est Le Triple Monde du Samsara à trois «véhicules» qui peuvent nous aider à se libérer:

  • L’une tirée par une chèvre, appelée Sravakayana (Véhicule De L’auditeur), choisie par ceux qui veulent avant tout se libérer le plus vite possible
  • Une autre tirée par un daim, Pratyekayana (Véhicule Solitaire) choisie par ceux qui se réalisent d’eux-mêmes, mais ne veulent ou ne peuvent enseigner,
  • Une troisième tirée par un bœuf, Mahayana (Grand Véhicule). Choisie par ceux qui veulent sauver les autres  plus qu’eux-mêmes et ceci jusqu’à la libération de tous les êtres vivants

Ces Trois Véhicules sont associés aux trois sortes de Bouddha. 

C’est  à l’Ere Taisho (1912-1926)  qu’eu lieu la Renaissance du Bouddhisme.

LA DOCTRINE : Le DHARMA

Le Dharma est l’ensemble des enseignements donnés par le Bouddha qui forment le Canon Pâli :

Les Trois Joyaux

Trois Refuges

Dans le bouddhisme, «prendre Refuge Dans Les Trois Joyaux», est une cérémonie par laquelle on devient bouddhiste: Le Bouddha, le Dharma (l’ensemble des enseignements) et la Sangha (l’ensemble des pratiquants)

Les Quatre Nobles Vérités

Les quatre nobles vérités indiquent ce qu’il est essentiel de savoir pour un bouddhiste. Elles énoncent les problèmes de l’existence, le diagnostic et le traitement afin d’y palier:

La vérité de la souffrance: toute vie implique la souffrance, l’insatisfaction;

La vérité de l’origine de la souffrance: elle repose dans le désir, les attachements;

La vérité de la cessation de la souffrance: la fin de la souffrance est possible;

La vérité du chemin: le chemin menant à la fin de la souffrance est la voie médiane, qui suit le noble sentier octuple.

Les Trois Caractéristiques de L’Existence

L’impersonnalité: il n’y a rien dans le monde qui ait une existence indépendante et réelle en soi.

L’impermanence: tout est constamment changeant dans les phénomènes, on ne peut absolument rien y trouver de permanent.

L’insatisfaction ou souffrance: aucun phénomène ne peut nous satisfaire de manière ultime et définitive.

Ces trois caractéristiques de l’existence conditionnée, qui se retrouvent également dans les quatre sceaux de la philosophie bouddhiste, sont universelles, valides en tout temps et en tous lieux, et pourraient être reconnues par une vision directe de la réalité. 

Le Nirvana, n’étant pas conditionné, échappe aux caractéristiques de souffrance et d’impermanence 

Les Trois Poisons

Le Bouddhisme considère qu’il existe trois poisons pour l’esprit:

Avidité ou Soif

Colère ou Aversion

Ignorance ou Indifférence

Certaines Ecoles en ajoutent deux :

  • La jalousie et l’orgueil

Selon le Bouddha, les causes de la souffrance humaine peuvent être trouvées dans l’incapacité à voir la réalité. Cette ignorance, et les illusions qu’elles entraînent, conduisent à l’avidité, au désir de posséder davantage que les autres, ensuite à l’attachement et à la haine pour des personnes ou des choses.

Sa philosophie affirme que la souffrance naît du désir ou de l’envie. C’est en les supprimant tous deux, qu’il serait parvenu au nirvana.

La Roue Des Renaissances

À cause des trois poisons et de l’interdépendance, les Hommes sont assujettis au Samsara (le cycle des renaissances). Le «monde» (Loka) dans lequel ils renaîtront après leur mort dépendra de leur karma, c’est-à-dire de leurs actions passées. Cette renaissance ne fait donc que prolonger indéfiniment la souffrance.

Conformément à la philosophie Bouddhiste, ce n’est ni le même, ni un autre qui renaît. Ce n’est donc pas, comme dans le principe de la réincarnation, une âme immortelle qui se «réincarne».

En effet, la notion de réincarnation implique l’existence d’une âme immortelle qui entre et sort d’un corps et entre à nouveau dans un autre, mais, selon la croyance bouddhiste, cela n’existe pas. Ce qui subsisterait après la mort ne serait pas une «âme», mais une énergie psychique qui réapparaîtrait ensuite sous une autre forme, lors de la renaissance (excepté pour celui qui a atteint le Nirvana).

Le Bouddha propose de devenir conscient de ses actes et pensées, de chasser l’illusion pour être illuminé par la découverte et la conscience de la réalité. Ainsi, la souffrance et les cycles karmiques s’arrêteront. 

Il définit le but ultime de son enseignement comme étant «la délivrance», ou nirvana.

Les Douze Liens Interdépendants

L’originalité de l’enseignement de Gautama est d’être le « Chemin ou Voie du milieu » (Madhyamâ Pratipad); qui se veut n’être qu’une discipline pratique, un plan de conduite qui doit diriger l’Homme vers la délivrance, et non pas seulement une théorie philosophique.

Le Bouddha  n’enseigne que ce qui est utile au salut: la douleur des renaissances vient de l’acte, l’acte procède du désir et le désir a pour cause l’ignorance des vérités du salut. 

Il écarte donc toute théorie sur l’être, il ne juge pas nécessaire la connaissance de la chose en soi. On se doit de chercher la route qui mène à l’harmonie ici bas. oiseuse est la recherche scientifique, inutile l’inquiétude de l’au-delà.

Il se refuse à imposer l’idée de l’existence du « Moi ». Si l’être demeure ou ne demeure pas identique d’existence en existence, si Tathâgata (un des noms du Bouddha) vit ou ne vit pas après la mort. 

Sa seule réponse aux questions métaphysiques est : ni oui, ni non. 

Voilà ce qui a été appelé « l’agnosticisme » du Bouddha. De même, il a adopté, dans sa discipline morale, une « voie du milieu » entre les ascètes pratiquant les outrances des pratiques du yogi et les Hommes suivant la voie classique. 

Dans le bouddhisme, l’éthique est basée sur le fait que les actions du corps, de la parole et de l’esprit, ont des conséquences pour nous-mêmes et pour ce qui nous entoure, les autres, tout comme notre environnement. Il y a deux sortes d’actions, les actions  positives  et les actions négatives.

Le bouddhisme et ses principes proposent à l’être humain de prendre conscience des états d’esprit dans lesquels il se trouve et à partir desquels il agit, parle, pense et à devenir ainsi responsable tant de ses états d’esprit que des conséquences de ses actes. La pratique de cette l’éthique est donc une purification du corps, de la parole et de l’esprit.

Elle se décline sous forme de préceptes – les cinq préceptes et les dix préceptes sont les plus fréquemment rencontrés, ils ne sont pas des règles absolues mais des principes, des guides de comportement.

Ces préceptes sont le plus souvent présentés sous une forme négative en tant qu’entraînement à ne pas faire quelque chose, mais les textes canoniques font aussi référence à leur formulation positive en tant qu’entraînement à faire le contraire.

Les Cinq Préceptes

Les cinq préceptes, communs à tous les bouddhistes (laïcs et moines) de toutes les traditions

  • Je promets de m’abstenir de tuer.
  • Je promets de m’abstenir de voler.
  • Je promets de m’abstenir de comportement inapproprié en matière sexuelle.
  • Je promets de m’abstenir de mentir.
  • Je promets de m’abstenir de produits toxiques. 

Ces Trois Véhicules sont associés aux trois sortes de Bouddha.

C’est  à l’Ere Taisho du Japon, (1912-1926)  qu’eu lieu la Renaissance du Bouddhisme.

Apprendre le Reiki - Historique

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A suivre…

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